Guillaume Ibot, la grande interview 2012 de l'humoriste imitateur. Un nouveau spectacle sur les routes de France
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Guillaume Ibot Drôles de stars
Guillaume Ibot sur scène...

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Sketchs et parodies de chansons

CHANSON PRO : - Comment en arrive-t-on à vouloir consacrer sa vie à la scène ?

Guillaume Ibot : - Je pense que pour consacrer sa vie à la scène, il faut l’avoir dans le sang, vivre pour elle. C’est un besoin, grandissant de jours en jours, de se faire connaître, de se faire voir, de partager. Le partage et l’échange sont très importants sur scène car c’est le moteur essentiel de la relation artiste-public, à mon sens. Le contenu y fait beaucoup également : les textes, la qualité des voix, le choix des chansons, mais le plus important est d’avoir cette notion de partage. Avoir envie de donner de soi, donner du rêve, du rire, de la bonne humeur. C’est cela qui me donne envie de vouloir consacrer ma vie sur scène et c’est de cette façon que je continuerai à exercer mon métier.

- Combien d'année déjà de bons et loyaux services ?

Cela va faire bientôt 10 ans que je partage des moments de bonheur, à chaque fois différent et renouvelé, dans les villes où je passe. Je fais au mieux pour donner le maximum de moi, et le public me le rend très bien. Consacrer sa vie sur scène demande beaucoup de concessions, mais la récompense que cela nous apporte est bien plus gratifiante que les contraintes à franchir.


CHANSON PRO : - La plus grande difficulté, c'est ?

Guillaume Ibot : - Depuis tout petit, j’ai toujours aimé chanter, mais par timidité, je voulais faire de la scène... mais dans l’ombre je disais « je veux être le gars qui tire et ouvre les rideaux du spectacle » puis finalement, c’est moi qui me trouve derrière le rideau lorsqu’il s’ouvre.

Il m’a fallu un déclic, lors de ma première scène, pour comprendre que ma vie se trouvait là, et nulle part ailleurs. Depuis ce déclic là, encore bien présent en moi, j’ai tous mis en œuvre pour atteindre les différents objectifs professionnels que je me suis fixé. Et je suis vraiment très heureux de pouvoir faire, à mes yeux, le plus beau métier du monde.

- Un enfant timide qui cache sa timidité sur scène... mais elle t'accompagne toujours un peu ?

Oui en effet c’est très contradictoire. Dans la vie de tous les jours je suis énormément timide, ce qui étonne d’ailleurs les personnes qui ne sont pas dans mon entourage proche. Tandis que sur scène, cette timidité a disparu. C’est étrange ce changement de personnalité (je suis Gémeaux, c’est certainement dû à cela... ) mais je ressens un bien-être sur scène complètement différent de la vie de tous les jours. Je suis resté en bon contact avec un de mes anciens profs de BTS qui a toujours été étonné de me voir perdre mes moyens lors des oraux d’examens et de pouvoir dire des bêtises devant de nombreuses personnes, sans crainte. Mais je pense que j’ai besoin de ce contraste, c’est finalement un certain équilibre. Lorsqu’à l’issue du spectacle je viens signer des photos au public, la timidité revient, cela fait sourire d’ailleurs. Mais c’est tellement bien de faire la part des choses au fond.

- Faire rire est le métier le plus difficile, Molière t'avait prévenu !

Faire rire est un métier difficile, en effet ! Il faut du temps, de l’apprentissage, des essais, des échecs pour comprendre ce mécanisme particulier et mystérieux. J’ai toujours aimé essayer les textes que l’on me propose, ou que j’écris, sur scène. C’est le seul endroit qui, je pense, nous permet de savoir si « la mayonnaise a pris ». Les réactions du public nous apprennent tous les jours comment faire pour faire rire. Au départ, j’ai axé mon spectacle plutôt sur l’imitation de chanteurs en chansons et sur des textes sentimentaux. Mon spectacle ne comportait que très peu de passages humoristiques, car il me fallait d’abord planter le décor de mon expérience et de mon travail, savoir comment procéder avant de proposer une marchandise pouvant répondre aux attentes du public. Aujourd’hui les sketchs sont partie prenante de la soirée, afin de provoquer le rire sur des jeux de mots, des blagues, des positions physiques, des grimaces, des caricatures, des improvisations car le public adore l’improvisation, et je me fais un malin plaisir de la pratiquer en fonction de ce que je peux entendre dans la salle, lorsque je fais monter une personne sur scène, en fonction de l’actualité de dernière minute ou entre mon équipe lors des présentations. Le rire est le vecteur de la bonne humeur, et voir repartir une personne avec le sourire d’un de mes spectacles est pour moi « partie gagnée » surtout en ce moment où l’on a le plus besoin de divertissement pour oublier les problèmes de notre monde. Ainsi si mes mots scéniques peuvent panser nos maux routiniers, alors faut y aller !

La difficulté réside aussi dans le fait qu’un jeu de mot, une phrase, une situation comique n’est pas perçue de la même façon d’une ville à une autre. Mais cette difficulté est intéressante à rencontrer, elle permet de nous montrer que rien n’est parfait et qu’il faut sans cesse chercher des choses à renouveler, adapter, et partager.


- Ta première scène ?

Ma première scène, non professionnelle, remonte certainement lors des fêtes des écoles de mon village !
Depuis tout jeune, j’ai toujours organisé lors des repas de famille, de noël, ou d’anniversaire, des petits spectacles. Mais je faisais le chanteur, je ne pratiquais pas les imitations à l’époque. Cela m’est venu plus tard, en regardant Laurent Gerra à Studio Gabriel. J’ai toujours trouvé cela étrange de pouvoir prendre la voix d’un autre. Et puis je me suis rendu compte que j’avais certaines facilités vocales pour me permettre moi aussi de prendre la voix des autres, dans les années 2000. Alors pendant quelques temps je faisais rire les copains de classe et la famille en montant des petits spectacles d’imitations. Petits spectacles qui, par l’ironie du sort, m’ont permis de rencontrer Laurent Gerra, et de partager quelques moments privilégiés avec lui au cours de divers repas organisés par la municipalité de Carcès (83), pendant 2-3 ans.


- Ta première scène professionnelle ?

Ma première scène professionnelle remonte au 6 Décembre 2003 en l’occasion du Téléthon. C’est cette année-là que j’ai décidé de monter sur les planches, un peu grâce à la fin d’une histoire de cœur… ça donne toujours un coup de boost ce genre d’évènements.
Donc je me suis présenté dans une association théâtrale de mon village : la compagnie en herbe (association dans laquelle j’interviens comme formateur au théâtre pour les enfants et adolescents depuis ce jour) pour faire la première partie de leur spectacle. Le spectacle proposé, avec mes yeux d’aujourd’hui était loin d’être abouti, mais il a reçu un accueil plus que remarquable et remarqué puisque les évènements se sont enchainés par la suite. J’ai donc été embauché dans un restaurant de mon village, qui se transformait en cabaret, tous les samedis soirs de l’hiver et deux fois par semaine l’été, puis la municipalité m’a sollicité pour faire deux premières parties lors de leurs gros spectacles d’été. Il fallait enchaîner avec le spectacle aussi, ainsi nous avons crée avec Patrick Jaubert un spectacle en co-écriture appelé « Destination Terre ». C’était nos balbutiements scéniques !


- Entre ces premières scènes et le spectacle 2012, quels grands changements ?

Beaucoup d’assurance ! En effet les projets se sont enchainés, j’ai voulu goûter à de nombreuses aventures scéniques, ainsi j’ai fait quelques premières parties d’artistes dont Stone et Charden et François Feldman. Je suis parti assez vite en tournée avec divers producteurs des 2005. Année où j’ai co-écrit, toujours avec Patrick, mon deuxième one man « En vacances au Club Merd » que l’on a proposé dans de nombreuses villes jusqu’en 2008. Puis 3eme one man show avec « Drôles de Stars ». Entre temps j’ai monté une formation avec des musiciens (4 puis 5) que l’on a du arrêter aujourd’hui, car nous sommes nous aussi victimes de la crise malheureusement. En 2009, je monte le spectacle « A Paris » dans lequel je suis accompagné par 4 danseuses, ce spectacle fut mis en stand by en 2010 et repris par une nouvelle équipe, plus dynamique et sérieuse en 2011. Spectacle qui remporte un gros succès à chaque fois. Puis 2011, toute une équipe se met à bosser pour moi afin de travailler sur ma communication, à l’aide d’un site internet en béton, maintenant sur la toile, une charte graphique que l’on met en place petit à petit, avec le 4ème one man « Il vous laissera cent voix » pour lequel Stéphane Ternoise a rejoint l’équipe des auteurs avec notamment ses parodies de « Le footballeur du coup de boule » « Français tu dors », et d’autres qui sont en attente d’être incluses dans le spectacle pour son évolution 2012 et suivante.

Puis la différence aussi maintenant, c’est que le bouche à oreille commence à fonctionner. Je démarche très peu pour vendre mes spectacles, c’est souvent la ville qui me contacte via internet ou au téléphone pour me solliciter pour un spectacle, dans toute la France.


- Le basculement, celui où tu as pu te consacrer entièrement à la scène, ne plus avoir d'activité "alimentaire" à côté, se situe où ?

Il se situe après l’obtention de mon bts en 2009. Avant cela je partageai ma vie de scène avec la vie « alimentaire » en enchainant quelques petits boulots et surtout dans mon contrat pro du BTS où je faisais 6h - 14h puis je partais en tournée sur la côte je rentrais à 2 ou 3h du matin pour repartir pour 6h 14h et enchainer comme ça pendant de longues semaines très très fatigantes. Mais au final les efforts payent toujours.


- Quels furent ces mille métiers alimentaires ?

Il n’y en a eu que très peu, j’aidais au service et aux pizzas dans un restaurant où je jouais en 2004 et 2005, puis j’ai travaillé deux ans à Auchan Mistral 7 Avignon au rayon stand fromage à la coupe.

(Et c'est ainsi qu'en 2012 Guillaume s'occupe logiquement du cas Hollande... me balance une internaute... Mais je me retiens de glisser la saillie à l'artiste)


- Le spectacle 2012 est bien rôdé ? Il évoluera encore ?

Le spectacle 2012, qui n’est autre que l’évolution de 2011 est aujourd’hui rodé. On sait où l’on va avec !

On a mis du temps avant de trouver le rythme recherché. Au départ nous étions partis sur un spectacle avec beaucoup de projections vidéos et d’effets, mais ces effets là cassaient le rythme du show. On a finalement laissé tombé l’idée pour revenir au one man show à proprement parlé avec une personne seule en scène. Nous avons trouvé une montée en puissance qui nous convient avec l’équipe et qui je pense convient aussi au public.

Le spectacle évoluera encore et toujours. Je me souviens de la période DSK en mai dernier avec l’histoire du Sofitel, où chaque jour on rajoutait, on rajoutait des anecdotes, puis récemment avec l’histoire de la Grèce et de Papandréou, Sarko et Merkel, les élections 2012... chaque jour les textes se modifient. Ainsi un spectateur qui vient par exemple le lundi, ne verra pas le même spectacle le lendemain. C’est le plaisir du spectacle vivant ! Et puis notre monde actuel, appuyé par les médias qui nous martèle le cerveau de nombreuses informations, en rabâchant continuellement les mêmes choses régulièrement (DSK, les problèmes de santé de Johnny, la naissance de la fille de Sarko...) nous permet de faire évoluer et grandir un spectacle. Ainsi au bout de 3-4 ans, le spectacle a énormément changé.

Mais là avec les élections, je pense que l’on va beaucoup rire... et beaucoup travailler aussi !! Mais Henri Salvador disait « le travail c’est la santé », alors travaillons !


- 2012, année présidentielle... tu prépares un coup politique ? Une scène à Paris entre les deux tours (je sais, c'est déjà pris) ?...

Une scène à Paris oui, mais pas entre les deux tours, car on sera en pleine préparation du festival donc il ne faudra pas trop se disperser. Pour le coup politique, je réfléchis à un concept vidéos à publier sur internet... mais le projet reste encore un peu vague. On va dire que le one man show demande beaucoup de travail et le coup politique pourra plutôt être fait sur la scène qu’autrement. J’ai écris avec Guy Vasconi et Patrick Jaubert un texte qui compare certains candidats à des chanteurs de la chanson française. Avec ces deux auteurs nous avons travaillé sur l’idée qu’un chanteur par son trait physique, idéologique, ou tout simplement par les chansons qu’ils chantent pouvait nous rapprocher d’un candidat. Par exemple Eva Joly sera représentée par notre chanteur écolo Francis Cabrel, dans une chanson qui reflète bien la candidat « à notre gout » « Hors saison » pour laquelle on a changé quelque peu les paroles. Bien sur, c’est de l’humour... « Francis, si tu nous regardes... »


- 2012, les dates sont déjà bouclées ?... une ville qui souhaite t'accueillir le peut encore ?

2012, les dates ne sont pas encore toutes bouclées. De nombreuses sont signées à ce jour, ainsi que quelques options. Puis il y a ma participation au festival d’Avignon du 7 au 28 Juillet 2012, au théâtre la Salamandre, Place Jérusalem, à 22h30 chaque soir sauf le 27 Juillet où je serai à Caseneuve (84) pour un spectacle.

Toute ville désirant m’accueillir peut encore me contacter pour connaître mes disponibilités et autres modalités.

Nous avons également pour projet de proposer une à plusieurs dates à Paris courant Septembre ou Octobre 2012. Je prendrai ma décision en Janvier.


- Guillaume Ibot one man show mais pas seulement... on peut te voir aussi au théâtre...

En effet on peut me voir également dans une pièce que j’ai écrite « Marions nous » qui révèle l’histoire d’un couple d’artistes qui se marient. Le jour du mariage le mari reçoit un appel de son producteur qui lui annonce que son spectacle à l’Olympia est avancé au lendemain et qu’il doit partir le soir même malgré le mécontentement de sa femme. C’est un spectacle particulier puisqu’il est basé sur une conception théâtrale moderne (car pas ou peu de décor), mais fait intervenir des caractéristiques du spectacles de variétés (chansons, danse et imitations).


- Et d'autres spectacles encore ?

On peut me voir également dans mon spectacle cabaret « A Paris » avec mes 4 danseuses, spectacle dans lequel on fait voyager le public à travers les rues de Paris à la rencontre de nombreuses célébrités de la chanson, de la télévision, de la politique, du sport et du cinéma ; ou encore accompagné d’un pianiste pour un spectacle intimiste, dans lequel je rechante les parodies et sketchs qui ont fait le succès de mes spectacles précédents.

J’aimerai beaucoup un jour pouvoir monter un projet avec un orchestre symphonique ou encore un big band, cela doit être impressionnant de jouer avec autant de musiciens sur scène et d’avoir une palette d’arrangements musicaux intéressants à exploiter. Ou encore en restant dans le one man, faire la première partie de la tournée des Zénith d’Age tendre et tête de bois, qui serait une belle expérience humaine et artistique à tenter.


- Où puises-tu l'énergie ?

Dans le plaisir que je procure aux gens qui viennent me voir. C’est comme un thermomètre, plus le public a de la fièvre, plus la graduation augmente. On donne autant qu’on en reçoit, si ce n’est plus. Même les soirs où l’on a moins le cœur à rire, le public nous apporte un remède très efficace. C’est dans cela que je puise mon énergie, car même si le spectacle est terminé, on repart quand même avec une parcelle de bonheur dans le cœur et on trouve ainsi l’énergie nécessaire pour enchaîner les répétitions, écrire, chercher de nouvelles voix, monter sur scène et tout donner.


- Deux grandes voies s'offrent aux artistes : s'appuyer sur une présence télé-radio pour créer un buzz et faire connaître un nom ou travailler travailler sur scène pour se faire un public. La seconde me semble nettement plus formatrice. C'est pour cela que tu l'as choisie ?

La deuxième est à mon gout la plus formatrice et celle qui aujourd’hui me correspond. Car le jour où j’irai faire une télévision, mon expérience me permettra certainement de réagir différemment et de montrer ce que je suis réellement et non montrer ce que les médias décident par leurs montages.

C’est je pense pour cela, que de nombreux chanteurs de téléréalité ne sont plus dans le paysage médiatique aujourd’hui : on les a propulsés sur le devant de la scène sans avoir les armes nécessaires pour y rester. Moi je préfère m’armer convenablement pour rester sur le devant le jour où je déciderai de franchir le cap. Aujourd’hui j’ai quelques soutiens médiatiques qui commencent à croire en moi, tel France Bleu. J’ai quelques négociations avec une chaîne de télévision dont je ne peux rien dire pour le moment. De plus mon travail commence à se faire remarquer, dernièrement ma chanson parodique de Petit Papa Noël version rock, à la manière de Johnny Hallyday, que l’on peut entre autre retrouver sur You Tube, a été diffusée sur la chaîne Direct Star de la TNT.

Il ne faut pas, je pense, précipiter les choses. Il faut les faire venir quand on se sent prêt. Il faut provoquer les choses. On m’a toujours dit que quand on désire quelque chose et que l’on s’en donne les moyens, sans baisser les bras, on y arrive. J’ai suivi cette idée depuis le début et je suis toujours arrivé à atteindre mes objectifs professionnels. Et comme mes envies viennent petit à petit, chacune leurs tours, je prends le temps de toutes les exploiter.


- internet représente quoi, dans ta vie ?

Internet représente un outil essentiel pour la communication, lorsque l’on s’en sert efficacement bien sur, en contrôlant ce que l’on y diffuse. Personnellement, Internet m’a permis jusqu’à aujourd’hui de me faire connaître de plus en plus, les villes me trouvent et me contactent grâce à cet outil.

Les réseaux sociaux tels que facebook, pour lequel j’ai un profil, permet aux gens qui me suivent de connaître en temps et en heure mon actualité, des moments privilégiés grâce à de petites vidéos que l’on filme avant le spectacle, ou des moments uniques sur scène, et les newsletters chaque mois.

Puis cela nous permet d’être informé rapidement de tout, d’avoir une base de données d’informations extraordinaires pour notre enrichissement culturel.


parodie.es continue à suivre la carrière de l'humoriste. Et vous présente ses dates de spectacles de mars à octobre 2012.


guillaume-ibot.com : le site officiel de l'artiste.




Commenter en notes douces

- le 24 avril 2012 à 06 : 13
Guillaume Ibot est un grand imitateur...


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